Errekaltia, première ! 15/10/2006 avec Julien,
10h30, on est sur le parking, et là
je m’aperçois que j’ai oublié plein de trucs. Tout d’abord je suis parti sans
massette et burin, pas pratique pour désober. Heureusement que Mickey a pensé à
prendre la sienne. Deuxièmement j’ai complètement oublié que le puit d’entrée
n’est équipé qu’avec des goujons. Je n’ai pas les écrous mais en retournant la
volvo j’arrive quand même à en trouver deux, « ça va le faire ! » me dis-je, au
pire on a une trousse à spit.
11h00 on attaque la descente vers le
canyon. Je rééquipe les quelques mètres de cordes manquantes de la descente,
non sans réussir à me tromper d’arbre pour fixer la corde, le relais était en
place cinq mètres plus loin. Déséquipement, rééquipement, c’est bon on descend.
Arrivé dans la vasque de l’entrée,
la stupeur, l'horreur, l’Effroi s’emparent de moi. Des plaquettes sont en place
sur les goujons, l’une d’elle est peinte en bleu (pas au CDS celle-là !). Je
reprend mon souffle, j’équipe, je descend le puit d’entrée en quatrième
vitesse. Passe le premier passage étroit et pousse un grand Ouf! de
soulagement, l’étroiture est toujours en place. On s’est pas fait torpiller le
chantier, c'est simplement Jeff qui a laissé les plaquettes la dernière fois.
Depuis, j’en ai reparlé rapidement
avec mon psy et on est arrivé à la conclusion que c’est sûrement la peinture
bleue sur une des plaquettes qui a réveillé en moi un délire de persécution lié
à un choc antérieur. Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Parano%C3%AFa et pour savoir si vous êtes atteint
: http://www.doctissimo.fr/test-psychologie-PARANO_PARANOIA.htm
Une fois tous en bas, on attaque
avec massette et burin la coulée de calcite qui obstrue le puit. Et on tape, on
massette, on burine, on éclate, on rogne, on élargi quoi.
Cinq ou six heures plus tard c’est
déjà bien plus grand mais ça ne passe toujours pas. On se retire donc
stratégiquement (traduire par reculer pour mieux sauter, pas par s’avouer
vaincu) en se promettant de revenir armés d’une barre à mine pour attaquer le
plancher de calcite.
Sur le chemin du retour, nous en
profitons pour remplir nos casques de champignons et arrivons aux voitures avec
la tombée de la nuit.
Résultat de la journée :
1 m de première + première sortie EDS de l’année + première désob pour Julien et
Fifye + première fois que j’oublie ma bouffe pour aller sous terre.
Bref de la première à gogo, objectif
atteint !